La tradition a été respectée pour célébrer la fête du Roi.
Célébration religieuse en la collégiale, présidée par M. le Vicaire Abbé Franck TOFFOUN en l’absence du Chanoine-Doyen Abbé Philippe MASSON.
Intentions de prière de circonstance, lecture sainte, chants, homélie et Brabançonne interprétée aux orgues par Guy Evrard étaient au programme.
Présence, dans le public, d’élèves du secondaire de l’Institut Sst Pierre et Paul, aux côtés du Collège communal conduit par le Député-Bourgmestre Stéphane LASSEAUX, du Lt-Colonel d’aviation LETE, représentant le chef de corps du 2ème Wing TAC, de divers représentants d’associations patriotiques et de leurs drapeaux.
Tou.te.s se sont retrouvé.e.s à la maison communale, pour l’hommage civil à SM le Roi Philippe, en un discours bien pensé du Député-Bourgmestre ponctué par une chaleureuse « Houlette d’honneur », avec ses accompagnements.
Après la commémoration avec l’école, le 8 novembre dernier, les Associations Patriotiques de Saint-Aubin ont convié les autorités communales et la population à commémorer le 11 novembre 1918.
LA MESSE PAROISSIALE
En présence de neuf drapeaux patriotiques et d’une importante délégation des autorités communales conduite par M. le Député-Bourgmestre Stéphane Lasseaux, la messe célébrée par M. l’Abbé Franck Toffoun, a été ponctuée par la sonnerie « Aux Champs » exécutée par M. Christophe Cabus, chef de musique. Elle s’est clôturée par la Brabançonne jouée aux orgues par M. Guillaume Andris.
LA VISITE AU MONUMENT AUX MORTS
Le cortège emmené par les drapeaux patriotiques et par le Royal Harmony Jazz Band s’est arrêté au monument aux morts des deux guerres, ceinturé par des échafaudages et par des barrières du chantier de transformation du bâtiment scolaire voisin.
Après le très beau discours de Maryline Dandois (qui a actionné le tocsin par la voix de son smartphone), l’appel des morts prononcé par Philippe Paquet, au nom des Associations Patriotiques et le dépôt de fleurs par les autorités et des enfants, la cérémonie s’est clôturée par une vibrante Brabançonne.
VERRE DE L’AMITIE AUX « AMIS REUNIS »
Nouveau cortège, ensuite, pour rejoindre la salle Les Amis Réunis où le verre de l’amitié est servi.
M. René Lebrun rappelle les divers projets de mémoire en cours et adresse de nombreux remerciements. Il termine ceux-ci par l’ensemble du Collège Communal sortant, pour le soutien apporté durant toute la législature.
D’évoquer aussi le départ de deux personnalités « de terrain », M. Stéphane Lasseaux, nouveau Député fédéral et M. Grégory Chintinne, prochain Député Wallon/Communauté Wallonie-Bruxelles. Il félicite le futur Bourgmestre, M. Antonin Collinet et tous les élus communaux qui seront installés dans leurs fonctions, le 02 décembre prochain.
M. le Député-Bourgmestre clôture cette très agréable rencontre partagée par un nombreux public.
Comme en mai dernier, pour l’anniversaire de la fin de la guerre 40-45, l’école communale de Saint-Aubin a commémoré l’Armistice de la guerre 14-18, en collaboration avec le comité local des Associations Patriotiques.
À LA MALADRERIE, pour débuter :
Après une marche de deux kilomètres, les élèves du primaire, leurs enseignantes, des parents et des mandataires communaux ont rejoint, pour la première fois, à La Maladrerie, la stèle érigée en 2014, sur le site de l’ancien cimetière d’honneur 14-18 allemand. – 169 soldats (72 allemands 21 belges et 76 français) y ont été inhumés durant quelques années, dès 1918.
René Lebrun, aux côtés des membres du comité des Associations Patriotiques, a dressé un bref historique de ce monument. En évoquant le souvenir que cette pierre perpétue, il a attiré l’attention sur la solidarité, dans la souffrance, des familles endeuillées, quelle que soit leur nationalité. Et cela est toujours d’actualité, de par le monde ! De souligner aussi que depuis 80 ans, notre pays vit en paix. Déclamation de textes et chants de circonstance par les élèves ont précédé La Brabançonne, entonnée par l’assistance. Claudine Danze-Colle, au nom des Associations Patriotiques, a fleuri la stèle.
AU MONUMENT AUX MORTS DES DEUX GUERRES, ENSUITE
Deux kilomètres à pied au retour pour rejoindre, cette fois, le monument aux morts des deux guerres, en face de l’école. De nombreux parents se sont joints aux élèves des classes primaires et maternelles.
Après l’interprétation de nouveaux chants et déclamations MM. Grégory Chintinne, Échevin de l’Enseignement et Antonin Collinet, 1er Échevin, accompagné d’Élodie Minet ont déposé des fleurs, au nom de la commune de Florennes et de l’école . En outre de leur gerbe de coquelicots, les élèves des classes maternelles ont orné le monument de divers travaux.
Une dernière Brabançonne chantée a clôturé l’hommage, tandis que René Lebrun adressait de chaleureux remerciements et félicitations à tous les intervenants.
Il n’est pas trop tard pour témoigner de la solidarité exprimée par le comité des Associations Patriotiques de Saint-Aubin, avec le comité du souvenir de Thy-Le-Château lors de la commémoration des rafles des 31 juillet et 1er septembre 1944.
Celles-ci ont frappé successivement le séminaire des Pères Blancs et un groupe de Maquisards.
Cette cérémonie a connu la ferveur habituelle lors des hommages rendus aux victimes au pied de chacun des deux monuments érigés à leur mémoire.
De même, au cours de la messe célébrée, sous chapiteau, par M. l’Abbé Hadelin de Lovinfosse, curé de la paroisse.
L’homélie de ce dernier a particulièrement été appréciée, évoquant les récits de captivité du Dr Viktor E.Franki *, lequel donne un sens à la vie malgré les plus grandes épreuves. Cette recherche de sens a donné naissance à la logothérapie.
Cette célébration a aussi permis de redécouvrir la très belle chapelle Notre-Dame de la Marche, dont la restauration devrait être bientôt entamée.
Ces cérémonies se sont clôturées au pied des plaques commémoratives de l’ancienne maison communale, par un hommage aux victimes françaises de la guerre.
Une amicale réception s’en suivi.
Une fois encore, M. Jacques Ganty et ses collaborateur.trice.s ont assuré, dans le cadre du devoir de mémoire, un chaleureux accueil de tous les participants, ce, en collaboration avec les « Celtis’s days ». – Merci à eux !
(*) Voir son livre « DECOUVRIR UN SENS A SA VIE avec la logothérapie » – Edition J’ai lu –
En trois semaines, le comité des Associations Patriotiques a déploré la perte cruelle de MM. René Cavillot et Jeannot Fransen, deux de ses dix témoins, enfants de Saint-Aubin, interviewés en 2019 pour relater l’exode et la vie de leurs familles durant la guerre 40-45.
Ces départs succèdent à ceux de MM. Léon Blavier, Pol Hubert, Paul Dehu, Firmin Masset et René Lauvaux.
Aujourd’hui, trois de ces dix témoins leur survivent, Mmes Denise Barbier-Wauthy, Lucile Capron-Gauthier et Josiane Fransen-Lauvaux . Meilleures pensées pour elles !
René CAVILLOT (1935-2024)
Avec sa famille, il a toujours entretenu avec notre village, un affectueux souvenir. Il était le frère de Léona, épouse de Gilbert Ferauge. Nous retenons de lui son implication dans le devoir de mémoire patriotique.
Ses parents, Emile Cavillot et Marguerite Coucharière, ont marqué la vie ferroviaire locale comme responsables de la gare de Saint-Aubin, dès le début de la 2e guerre. Émile a aussi été conseiller communal durant 3 mandats, dès 1946.
René a été musicien professionnel, comme militaire au sein de l’Harmonie Royale de la Force Aérienne.
Lors du renouveau de la marche Notre-Dame du Mont Carmel, en 1964, c’est lui qui a relancé, comme chef de musique, la fanfare royale « Les Amis Réunis » (Dont son père s’occupait déjà, avant sa cessation d’activités)
Jeannot FRANSEN (1937-2024)
Fils de Jean Fransen et d’Yvonne Bricout, il était un Saint-Aubinois de souche. Sa famille a rejoint la ferme ancestrale de la Maladrerie, après la seconde guerre mondiale.
Lors de son interview, Jeannot a étalé, avec de multiples anecdotes, toutes ses connaissances des événements qui ont émaillé la vie de cette vénérable demeure durant la guerre. Il a, ainsi, relevé qu’elle a accueilli, selon les époques, tant des soldats français, que des ouvriers flamands, que la Werbestelle ou des chars anglais.
Il était éducateur de la jeunesse, de profession. À Florennes, il a marché comme zouave des Blancs, a participé aux jumelages avec Longvic et aux activités de l’asbl Saint-Exupéry.
Avec ces deux trop brèves évocations et les photos ci-jointes*, le comité des Associations Patriotiques tient à renouveler ses condoléances et à apporter son amical soutien aux familles et proches de René et Jeannot.
Ce vendredi 26 avril 2024, dans le cadre de la cérémonie commémorative du 8 mai qui célèbre la fin de la Seconde Guerre mondiale, Dinant a accueilli la Flamme du Relais Sacré.
Une cérémonie dont l’origine remonte à 1929.
Le geste est symbolique. Le flambeau, après deux jours de trajet depuis l’Arc de Triomphe à Paris, ravive la flamme au pied du monument « L’Assaut » dans le cimetière français de Dinant. Une cérémonie qui se déroule en présence de personnalités civiles et militaires, belges, françaises et allemandes, ainsi que des jeunes élèves d’écoles dinantaises.
Natéo Carnot, élève au collège Notre-Dame de Dinant, fait partie de cette jeune génération dinantaise. Son discours a marqué l’assemblée ce vendredi matin.
Après Dinant, le flambeau a pris la direction de la région de Charleroi pour d’autres cérémonies du Relais Sacré.
Lors de son discours, Michel Coleau, historien et archiviste de la ville de Dinant, a rappelé l’origine peu glorieuse de cette cérémonie du Relais Sacré. Célébrée depuis l’entre-deux guerre en France et en Belgique, elle est organisée suite à un acte incivique commis en 1929 sur la tombe du Soldat inconnu à Bruxelles.
« Ce sont trois touristes hollandais qui escaladent la colonne du Congrès. Et l’un d’eux tire son pantalon et urine sur la dalle sacrée. Ça provoque une vague d’indignation dans le pays. La presse se saisit de l’incident et parle de sacrilège. Le gouvernement hollandais est mis dans l’embarras. Et il y a un pèlerinage expiatoire d’anciens combattants hollandais qui viennent finalement laver la souillure en question. Le président de la Fédération nationale des combattants belges imagine alors cette cérémonie de réparation à partir de quatorze flambeaux, puisque ce sera la première édition. Ces flambeaux viennent à la fois de communes proches de la frontière franco-allemande de Flandre, ainsi que d’autres régions de la Wallonie. Et l’idée, c’est d’avoir un relais sacré de commune à commune pour arriver le 11 novembre avec les flambeaux et honorer la mémoire des soldats de la Première Guerre mondiale. «
Le 17 avril 1943, un Lancaster est abattu au-dessus d’Yves-Gomezée et s’écrase dans le « Bois de la Rosette » .
Le 17 avril 1993, un monument est érigé, sur place, à la mémoire des 7 sergents qui constituaient son équipage. Tant le gros de l’avion que les dépouilles des malheureuses victimes sont toujours enfouis en ces lieux.
Chaque année, le comité du Lancaster organise une cérémonie d’hommage à laquelle le comité des Associations Patriotiques de Saint-Aubin s’associe.
Exceptionnellement, en raison des mauvaises conditions atmosphériques, le bois étant difficilement accessible, les participants ont été chaleureusement reçus à la salle communale.
Une délégation restreinte s’est chargée du dépôt des fleurs et de l’hommage officiel à la stèle.
Voici quelques traces de cette émouvante commémoration.
À l’initiative de la section Dinant-Florennes-Mettet du « Mouvement Dynastique », un émouvant hommage a été rendu à M. Robert Jules BOIGELOT, né à Hanzinne le 19 aout 1897, fusillé le 5 septembre 1944, par des soldats allemands.
Tout d’abord au cimetière de Mazy, où repose l’infortunée victime, en présence de membres de sa famille, du Député provincial M. Amaury ALEXANDRE, des Bourgmestres de Gembloux et de Florennes, MM. Benoît DISPA et Stéphane LASSEAUX, des représentants d’Associations Patriotiques et du Mouvement Dynastique, M. et Me Jean-Yves SAINTHUILE-MEYSMANS et leur famille, ainsi que de nombreux porte-drapeaux.
Après les discours de M. DISPA et de Mme. MEYSMANS-SAINTHUILE, une plaque commémorative a été offerte à la famille et déposée sur la tombe de M. BOIGELOT.
Ensuite, dans le cadre de l’hommage annuel de la ville de Gembloux aux six fusillés du 5 septembre 1944, sa mémoire a également été évoquée à Grand-Manil, au monument de la chaussée de Charleroi qui leur est dédié.
Le comité des Associations Patriotiques de Saint-Aubin a tenu à répondre à l’invitation des organisateurs, avec les autres représentants florennois.
Comme l’indique M. Jean-Yves SAINTHUILE, dans son invitation, « Robert Jules BOIGELOT célébra son mariage avec Ghislaine JOACHIM, à Hanzinelle, le 29 aout 1924. De cette union sont nés six enfants, dont deux ont vu le jour dans l’entité de Florennes.
Alors qu’il ne travaille pas ce jour-là, Robert Jules enfourche son vélo, en date du 5 septembre 1944 …/…En cours de route, il rencontre des amis qui l’accompagnent…/ … à l’approche de Grand-Manil, des soldats allemands les repèrent et les laissent approcher, pour ensuite les arrêter et les fusiller. »