Comme les années précédentes, le comité des Associations de Saint-Aubin a tenu à participer aux cérémonies marquant 110e anniversaire de la bataille de la Sambre. Celle-ci a principalement sévi sur le territoire de Le Roux (Fosses-la-Ville).
La nécropole française établie à Aiseau-Presles compte 4057 sépultures de soldats français. Elle est reconnue comme patrimoine mondial de l’Unesco, depuis le 20 septembre 2023 et constitue un des plus grands cimetières militaires français de la 1ère guerre mondiale.
Voici quelques photos non exhaustives, bien sûr, de ces imposantes cérémonies, honorées par la présence de nombreuses délégations patriotiques, personnalités civiles et militaires, ainsi que par un fidèle public.
La fête nationale a été célébrée à Florennes, avec un jour d’avance. Voici quelques traces du Te Deum, en la collégiale Saint-Gangulphe et de l’hommage civil, en la maison communale.
Notre comité était représenté à ces émouvantes et chaleureuses cérémonies.
Chaque année la FRME (Fédération Royale des Militaires à l’Étranger) rend hommage à un de ses membres en prélevant une poignée de terre de sa tombe et en la déposant dans l’urne provinciale.
Cette année le soldat Joseph Bischop, inhumé à Chimay, était mis à l’honneur.
L’urne provinciale, quant à elle, rejoindra celles des autres provinces au mémorial national FRME, à Saint-Josse-Ten-Noode, le 5 octobre 2024.
Ici, le lieu de la cérémonie, au cimetière de La Plante, est la sépulture de Georges Attout qui a donné son nom à la section namuroise, laquelle célébrait à cette occasion, son 90e anniversaire.
Plusieurs membres de la famille du soldat Bischop étaient présents, de même que des jeunes scout.e.s jambois.e.s et plusieurs personnalités politiques, patriotiques et religieuses.
De très belles évocations ont été prononcées par le Président Éric Demeunier et plusieurs autres intervenants qui ont, ensuite, fleuri la tombe du lieu.
Un vin d’honneur a clôturé la rencontre, au centre de sports voisin.
Source des photos : FRME, Eliane Tillieux, René Lebrun.
En trois semaines, le comité des Associations Patriotiques a déploré la perte cruelle de MM. René Cavillot et Jeannot Fransen, deux de ses dix témoins, enfants de Saint-Aubin, interviewés en 2019 pour relater l’exode et la vie de leurs familles durant la guerre 40-45.
Ces départs succèdent à ceux de MM. Léon Blavier, Pol Hubert, Paul Dehu, Firmin Masset et René Lauvaux.
Aujourd’hui, trois de ces dix témoins leur survivent, Mmes Denise Barbier-Wauthy, Lucile Capron-Gauthier et Josiane Fransen-Lauvaux . Meilleures pensées pour elles !
René CAVILLOT (1935-2024)
Avec sa famille, il a toujours entretenu avec notre village, un affectueux souvenir. Il était le frère de Léona, épouse de Gilbert Ferauge. Nous retenons de lui son implication dans le devoir de mémoire patriotique.
Ses parents, Emile Cavillot et Marguerite Coucharière, ont marqué la vie ferroviaire locale comme responsables de la gare de Saint-Aubin, dès le début de la 2e guerre. Émile a aussi été conseiller communal durant 3 mandats, dès 1946.
René a été musicien professionnel, comme militaire au sein de l’Harmonie Royale de la Force Aérienne.
Lors du renouveau de la marche Notre-Dame du Mont Carmel, en 1964, c’est lui qui a relancé, comme chef de musique, la fanfare royale « Les Amis Réunis » (Dont son père s’occupait déjà, avant sa cessation d’activités)
Jeannot FRANSEN (1937-2024)
Fils de Jean Fransen et d’Yvonne Bricout, il était un Saint-Aubinois de souche. Sa famille a rejoint la ferme ancestrale de la Maladrerie, après la seconde guerre mondiale.
Lors de son interview, Jeannot a étalé, avec de multiples anecdotes, toutes ses connaissances des événements qui ont émaillé la vie de cette vénérable demeure durant la guerre. Il a, ainsi, relevé qu’elle a accueilli, selon les époques, tant des soldats français, que des ouvriers flamands, que la Werbestelle ou des chars anglais.
Il était éducateur de la jeunesse, de profession. À Florennes, il a marché comme zouave des Blancs, a participé aux jumelages avec Longvic et aux activités de l’asbl Saint-Exupéry.
Avec ces deux trop brèves évocations et les photos ci-jointes*, le comité des Associations Patriotiques tient à renouveler ses condoléances et à apporter son amical soutien aux familles et proches de René et Jeannot.
La commémoration du 08 mai 1945 s’est tenue le jour anniversaire de la capitulation allemande.
À Chaumont, d’abord, dépôt d’une gerbe au pied de l’église et du monument évoquant la mémoire de M. René Collard. Recueillement, ensuite, sur la tombe du Lt Avi français Henry de Rohan Chabot, avec dépôts de gerbes par le Premier Échevin Antonin Collinet, remplaçant le Bourgmestre, M. Stéphane Lasseaux empêché et le Lieutenant-Colonel Louvrier, représentant le Colonel Avi Cédric Kamensky, commandant du 2e Wing TAC.
Un office religieux a été célébré, ensuite, en la Collégiale St-Gangulphe, présidé par M. le Chanoine-Doyen Philippe Masson, en présence de M. Fredy Dupuis, délégué de M. le Pasteur Georges Quenon.
En des mots choisis, le célébrant a évoqué non seulement le deuxième conflit mondial, mais aussi les foyers de guerre actuels, appelant à la sensibilisation de tous à l’indispensable travail de mémoire.
La Brabançonne a été interprétée à l’orgue par M. Rudy Jacques.
En cortège, précédé par les porte-drapeaux, sur un parcours raccourci en l’absence de musique, le public a rejoint le monument aux morts, Place des Combattants, ainsi que la pelouse d’honneur dédiée aux aviateurs alliés.
Au monument, la cérémonie a été ponctuée par l’appel des morts et par une évocation historique par Mme Samantha Meysmans-Sainthuile, au nom des associations patriotiques locales, par une prière de M. le Doyen, ainsi que par plusieurs dépôts de fleurs.
Des fleurs ont également été déposées au monument de la pelouse d’honneur – Les sonneries « Aux Champs » et « Au drapeau », ainsi que les hymnes nationaux, belge, français et anglais ont étés interprétés en ces lieux par Thibaut Andris, musicien de l’Harmonie Royale Sainte-Cécile.
Le maigre public, ainsi que les autorités civiles, militaires et religieuses, entourant plusieurs membres du collège communal et du conseil de l’action sociale, se sont ensuite retrouvés à la maison communale pour la « Houlette » d’honneur.
Ce 05 mai 2024, s’est déroulée la journée du souvenir de mai 1945.
Le Bourgmestre, Stéphane Lasseaux était entouré de la quasi-totalité du Collège Communal et de plusieurs conseillers.
Aux côtés du « Souvenir Français », différents mouvements patriotiques régionaux étaient représentés, avec leurs porte-drapeaux.
La messe a été célébrée, par l’abbé Franck Toffoun, à la mémoire des victimes de la guerre. Plusieurs intentions aux textes choisis, la sonnerie « Aux champs » par le chef de musique Christophe Cabus et la « Brabançonne » interprétée aux orgues par Guillaume Andris ont complété l’hommage aux victimes de la guerre.
Après cet office, le cortège, rejoint par une délégation du corps enseignant de l’école communale, accompagné par le « Royal Harmony Jazz Band Les Amis Réunis », s’est arrêté devant le monument aux morts des deux guerres.
Au nom du comité local des Associations Patriotiques, Maryline Dandois, en outre d’évoquer la mémoire des disparus, a exprimé en un émouvant discours, divers sentiments de crainte et d’espoir que la situation internationale inspire.
Ensuite, Philippe Paquet a procédé à l’appel des morts des deux guerres. La cérémonie s’est clôturée par le dépôt de fleurs, la sonnerie « Aux champs » et l’hymne national.
Cette chaleureuse manifestation s’est poursuivie en la salle « Les Amis Réunis » avec le verre de l’amitié.
Après avoir remercié tous les intervenants en cette journée de mémoire, René Lebrun a fait le point sur les projets que le comité a mis en œuvre.
M. le Bourgmestre, Stéphane Lasseaux a clôturé les interventions.
Ce vendredi 26 avril 2024, dans le cadre de la cérémonie commémorative du 8 mai qui célèbre la fin de la Seconde Guerre mondiale, Dinant a accueilli la Flamme du Relais Sacré.
Une cérémonie dont l’origine remonte à 1929.
Le geste est symbolique. Le flambeau, après deux jours de trajet depuis l’Arc de Triomphe à Paris, ravive la flamme au pied du monument « L’Assaut » dans le cimetière français de Dinant. Une cérémonie qui se déroule en présence de personnalités civiles et militaires, belges, françaises et allemandes, ainsi que des jeunes élèves d’écoles dinantaises.
Natéo Carnot, élève au collège Notre-Dame de Dinant, fait partie de cette jeune génération dinantaise. Son discours a marqué l’assemblée ce vendredi matin.
Après Dinant, le flambeau a pris la direction de la région de Charleroi pour d’autres cérémonies du Relais Sacré.
Lors de son discours, Michel Coleau, historien et archiviste de la ville de Dinant, a rappelé l’origine peu glorieuse de cette cérémonie du Relais Sacré. Célébrée depuis l’entre-deux guerre en France et en Belgique, elle est organisée suite à un acte incivique commis en 1929 sur la tombe du Soldat inconnu à Bruxelles.
« Ce sont trois touristes hollandais qui escaladent la colonne du Congrès. Et l’un d’eux tire son pantalon et urine sur la dalle sacrée. Ça provoque une vague d’indignation dans le pays. La presse se saisit de l’incident et parle de sacrilège. Le gouvernement hollandais est mis dans l’embarras. Et il y a un pèlerinage expiatoire d’anciens combattants hollandais qui viennent finalement laver la souillure en question. Le président de la Fédération nationale des combattants belges imagine alors cette cérémonie de réparation à partir de quatorze flambeaux, puisque ce sera la première édition. Ces flambeaux viennent à la fois de communes proches de la frontière franco-allemande de Flandre, ainsi que d’autres régions de la Wallonie. Et l’idée, c’est d’avoir un relais sacré de commune à commune pour arriver le 11 novembre avec les flambeaux et honorer la mémoire des soldats de la Première Guerre mondiale. «
Le 17 avril 1943, un Lancaster est abattu au-dessus d’Yves-Gomezée et s’écrase dans le « Bois de la Rosette » .
Le 17 avril 1993, un monument est érigé, sur place, à la mémoire des 7 sergents qui constituaient son équipage. Tant le gros de l’avion que les dépouilles des malheureuses victimes sont toujours enfouis en ces lieux.
Chaque année, le comité du Lancaster organise une cérémonie d’hommage à laquelle le comité des Associations Patriotiques de Saint-Aubin s’associe.
Exceptionnellement, en raison des mauvaises conditions atmosphériques, le bois étant difficilement accessible, les participants ont été chaleureusement reçus à la salle communale.
Une délégation restreinte s’est chargée du dépôt des fleurs et de l’hommage officiel à la stèle.
Voici quelques traces de cette émouvante commémoration.