Voyage de mémoire des associations patriotiques
Restant fidèle à son travail de mémoire, le comité des associations patriotiques de Saint-Aubin a organisé, ces 01 & 02 octobre 2016, son cinquième voyage, à la découverte de plusieurs lieux historiques. Ce voyage a rencontré un succès manifeste. Seulement six nouveaux participants, les habitués s’étant très rapidement inscrits. Une liste d’attente a du être ouverte. Aux côtés de la quinzaine de saint-aubinois, des amis de communes voisines ou plus lointaines, ont découvert, en un week-end, quelques sites de mémoire intéressants.
Le « Fort de la Pompelle » à Reims (Puisieulx), un haut-lieu de la grande guerre en Champagne-Ardenne, avec, notamment la plus grande collection au monde de cinq cents coiffes et casques allemands. Un site accueillant, agrandi et réaménagé à l’occasion du centenaire du déclanchement de la guerre 14-18, inauguré le 10 juillet 2014, par François Hollande, Président de la république.
Le « Mémorial Charles de Gaulle », à Colombey-les-deux-Eglises, remarquable et grandiose, une merveille de technologie mémorielle, créé en 2008. Cet ouvrage jouxte la sobre et monumentale, croix de Lorraine, construite en granit rose de Bretagne, d’une hauteur de 43,5 m.et inaugurée en 1972. Cette émouvante visite n’a pas manqué de raviver des anciens (pourtant encore très actuels) souvenirs, parmi les visiteurs les plus âgés. Faute de temps, la maison familiale du général (dès 1934), « La Boiserie », n’a pas pu être visitée et sa modeste tombe au cimetière de Colombey n’a été que brièvement côtoyée.
Après une nuit réparatrice, la vieille ville de Troyes s’est ouverte aux visiteurs, au travers de ses nombreuses et accueillantes petites rues et ruelles, ainsi que de ses innombrables édifices et monuments, dont l’église sainte-Madeleine. Une autre époque historique qui aurait mérité une plus longue visite.
La ville de Provins, une cité médiévale inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, méritait également une visite plus approfondie de ses anciens comptoirs commerciaux souterrains, de ses remparts et autres bâtiments chargés d’histoire. Avant de goûter aux plaisirs d’un spectacle équestre de chevalerie, les Saint-Aubinois se sont fort attardés au « banquet des troubadours », une véritable institution provinoise avec ses ripailles d’époque, gaiement animées par des troubadours et jongleurs fantaisistes. Sous de hautes voûtes de pierre du 12ème siècle, toute une découverte, contée en vieux français, des mœurs sociales et gustatives du moyen-âge, trois heures de franche gaieté appréciées de tous. Ce voyage a bénéficié de bonnes conditions atmosphériques, tout au long des huit cents kilomètres parcourus. Pris par le temps et le soir venant, le groupe n’a fait qu’une très courte halte technique à Laon, sur le chemin du retour. Comme les autres villes visitées, celle-ci, à moins de deux heures de route de chez nous, aurait pourtant mérité qu’on s’y attardat.
Déjà, le comité organisateur a annoncé une sixième édition de son voyage. Pour celui-ci, à défaut d’en augmenter la durée, il compte se concentrer sur des sites de mémoire plus proches. – Les souhaits et suggestions sont les bienvenues.