Profitant de ma venue à Saint-Aubin pour la commémoration du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918, je voudrais vous parler d’une Grande Dame de St-Aubin, pour laquelle j’ai une profonde admiration. J’ai nommé Marguerite Boulvin, infirmière de son état.
Elle s’engagea dans la croix rouge et participa à la guerre 14-18.
Elle fut d’une générosité et d’un courage exemplaires. Elle se dévoua sans compter pour les soldats blessés.
C’était une dame d’une grande humanité. Elle alla même jusqu’à Paris pour soigner dans un hôpital militaire. Elle reçu de la France, la Médaille du Mérite. Elle continua, après la guerre, à exercer son métier auprès du Dr Paul Rolin, à Florennes, lui qui avait créé un dispensaire anti-tuberculeux.
Dévouée sans cesse pour les autres, elle garda en accueil, des jeunes enfants des villes, pour le bon air de la campagne et la nourriture, si rare en ces débuts 1940. Pensionnée, elle répondait encore aux appels des villageois, en cas de besoin.
Quand elle décéda et que je repris le chemin du retour, après ses funérailles, son amie Aline m’a dit : « Elle a « passé » en faisant le bien » !
N’oubliez jamais Marguerite Boulvin.
Marie-Paule Grison
Le 14 septembre 2018