Associations Patriotiques de Saint-Aubin

commémorations et mémoire

Commémorations mai 2022

Le Devoir de mémoire … pour ne pas oublier !

Les préparatifs …

Nous avons hâte de vous y retrouver …..

À quoi vous attendre …

À une double exposition, provinciale et locale, à une exposition artistique, à une activité théâtrale par les élèves de l’école, en présence de témoins 40-45, à un concert de jazz, à l’accueil de véhicules anciens, à un office religieux œcuménique, à un circuit de mémoire dont la découverte se fera à pied, en bus, en petit train ou en tracteur !

Chemin de mémoire illustré dans une brochure, ….

Invitation

Après deux ans de reports successifs, les membres du Comité des Associations Patriotiques de Saint-Aubin se réjouissent de vous retrouver.

Sortie du troisième livre de Roland Charlier

30,00€

En vente auprès des Associations Patriotiques de Saint-Aubin.

  • Soit par enlèvement Rue Goffin, 114 à Saint-Aubin – Paiement comptant.

  • Soit sur réservation :
    • 071/68 87 42 ou 0476/31 30 47
    • e-mail : lebrunhins1@gmail.com
    • MP messenger : René Lebrun
  • Le paiement sur le compte des Associations Patriotiques

BE08 0688 9757 8413 vaudra réservation.

  • Enlèvement à l’adresse ci-dessus

ou

  • Livraison gratuite dans un rayon de 10 km, adresse à préciser.

La galette des rois

Le 6 janvier 2022

Après une réunion tenue dans les plus strictes mesures sanitaires,

un agréable moment de convivialité.

Anne, la reine et René, le roi.

Les Membres du Comité vous présentent leurs vœux

Saint-Aubin – 07 novembre 2021

Commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918

« Si la mort n’a pas de sens

Il faut lui donner une mémoire

Commémorer pour penser à demain

Pour réfléchir et agir, pour changer

Pour tolérer et respecter

Pour espérer après les larmes et les souvenirs. »

Vu dans une classe de 4e secondaire, à Ath.

Le comité des Associations Patriotiques vient de commémorer le 103e anniversaire de l’Armistice.  Les autorités communales ont répondu à l’invitation.

Un office religieux, à la mémoire des victimes de la guerre.
Le  Chanoine-Doyen de Florennes Philippe Masson a célébré un remarquable office, ponctué par l’émouvante lecture  d’une lettre du 18 octobre 1915, du soldat Le Denen, à son épouse. Il l’exhorte à comprendre que les soldats ennemis ne sont pas tous mauvais et que, comme lui, il y a des pères de famille ou de jeunes innocents envoyés au casse-pipe. Le célébrant soumet aussi à la méditation, une citation lue dans une classe de 4e secondaire à Ath.
Ces deux textes sont reproduits ci-contre.

La visite au monuments aux morts des deux guerres.
Le Royal Harmony Jazz Band Les Amis Réunis et plusieurs drapeaux patriotiques ont accompagné le cortège vers le monument. Après un discours de circonstance et l’appel des morts, celui-ci a été fleuri au nom de la commune de Florennes et du comité des Associations Patriotiques.
Ce fut l’occasion, d’annoncer le copieux programme de la prochaine commémoration quinquennale, en mai 2022, des tragiques événements de mai 1940.

Un amical verre de l’amitié.
Cette chaleureuse commémoration s’est clôturée par un non moins amical verre de l’amitié, toujours rehaussé par la prestation du Jazz Band local.
Dans son discours, le Bourgmestre, très marqué également par l’homélie de l’Abbé Masson et par l’évocation des cinq jeunes victimes saint-aubinoises de la grande guerre, a souligné l’engagement indispensable du comité organisateur dans la poursuite du travail de mémoire.

« Chère petite Aimée,

Je suis fort surpris de t’entendre parler comme tu le fais au sujet du

Prussiens. Toi qui as du cœur. Certes ils ne sont pas tous bons il y en a qui sont de vrais bandits. Si tu voyais les maisons où ils passent, moi-même, tout en étant habitué, j’en frissonne d’horreur et le cœur me saigne en pensant aux pauvres ouvriers qui ne retrouveront rien de tout ce qui est leur unique avoir. Mais il y a des Français qui sont aussi lâches car ils finissent tout ce qui reste. Ne dis pas ces mauvais Allemands certes ce sont eux qui sont la cause de nos souffrances mais ils sont forcés par les chefs qui les contraignent à le faire. Mais les chefs du pouvoir ennemi, eux, oui, sont maudits par leurs hommes et nous-mêmes.

Mais ces pauvres pères de famille, nous en avons fait prisonnier un l’autre jour qui a huit enfants en bas âge, ces adolescents de 17 ans que l’on envoie sur le champ de bataille, ces jeunes maris qui laissent une femme aimée au pays, ceux-là ne doivent pas s’appeler les maudits car ils ont coûté bien des larmes à leurs mères qui ont tant peiné pour les élever et qui ont coûté aussi cher que nous à mettre au monde. D’ailleurs le bon Dieu qui est bon ne les aime-t-il pas tous autant que nous ? Il ne nous a pas créés de race inférieure à l’autre et nous sommes tous aussi chers à son cœur. Aussi si par moments en voyant tout le mal qu’ils font je me révolte publiquement, j’entends aussitôt une voix intérieure qui me dit : « fais le bien pour le mal, sois meilleur qu’eux » et je reprends mes sentiments naturels et je les plains en pensant aux responsabilités qu’ils auront plus tard. Si je fais la guerre, je veux la faire honnêtement et sans ressentiments. Si je me bats, c’est pour ne pas laisser égorger mes frères, pour les aider puisqu’on nous attaque. Je le fais de grand cœur et le plus simplement du monde cherchant à m’effacer le plus possible sans jamais me dérober à aucune difficulté. D’ailleurs, mes chefs ont dû le remarquer, c’est pour cela qu’ils m’ont choisi pour les misions excessivement graves et ont l’air d’avoir une certaine confiance en moi, j’en suis touché, mais n’en tire aucune vanité puisque c’est mon Devoir. Ne hais pas le Boches, prie pour eux.« 

Lettre du soldat Le Denen à son épouse (28 octobre 1915)

Source : Site internet des Évêques de France

Commémorations du 103e anniversaire de l’Armistice

Dimanche 07 novembre 2021

8ème VOYAGE HISTORIQUE ET DE MÉMOIRE
Samedi 16 OCTOBRE 2021

Ce samedi, aux premières lueurs du jour, une cinquantaine de Saint-Aubinois et autres sympathisants des Associations Patriotiques de Saint-Aubin se préparaient à embarquer pour une longue journée lors de laquelle, des sites historiques et de mémoire allaient être mis à l’honneur.

Première étape, le Fort de Breendonk.  

Il fut construit au début du XXe siècle. Il devait contribuer, avec d’autres édifices similaires, à défendre la ville d’Anvers. Lors de la Première Guerre mondiale, il fut bombardé copieusement par les Allemands. Finalement, les Belges durent se rendre.

Pendant l’entre-deux-guerres, le fort est resté propriété de l’armée belge.

Début de la seconde Guerre mondiale, Sa Majesté le Roi Léopold III s’y installe. Le fort est le quartier général de l’armée belge.

Malheureusement, de septembre 1940 au mois d’aout 1944,  le Fort de Breendonk est surtout réputé pour avoir été occupé par les nazis sous le nom de « SS-Auffanglager Breendonk » (Centre de détention SS de Breendonk).

Cette visite menée par un guide exceptionnel, tant par ses connaissances historiques que par son humanité, nous immergea dans cet enfer que connut quelque 3600 prisonniers, essentiellement des hommes. Prison où la souffrance, le manque d’hygiène, la torture, la déshumanisation par les bourreaux « SS » furent le quotidien de ces hommes, de ces femmes, qui malgré tout se battaient pour survivre et accompagnaient les plus faibles d’entre eux dans leurs derniers moments. Breendonk était connu comme une prison d’une violence rare, exceptionnelle.

Nul doute que plongés dans les témoignages relatant ces atrocités, tout un chacun en est ressorti bouleversé.

Seconde étape, le Fort d’Eben-Emael.

À la fin des années 1930, le Fort d’Eben-Emael, un des plus grands et des plus puissants fort d’Europe, était considéré comme imprenable.

Pendant l’entre-deux-guerres, l’armée allemande élabora un plan dans lequel de nouvelles armes ultra secrètes allaient être utilisées.

Le 10 mai 1940, des planeurs assurèrent la surprise en déposant une unité d’élite sur le plateau du fort. Cette unité de parachutistes allemands utilisa de nouveaux explosifs : les charges creuses et mirent ainsi les canons belges hors de combat.   

En un quart d’heure, la plupart des bunkers d’artillerie furent neutralisés.

Les contre-attaques ne purent rien y faire. La chute du Fort d’Eben-Emael s’en suivit. Les conséquences furent terribles pour ceux qui se trouvaient à l’intérieur.

Aujourd’hui, des dégâts énormes sont toujours visibles.

La visite guidée, assurée par des bénévoles de l’ASBL, Fort Eben-Emael, nous fit revivre les moments tragiques du fort. Ils nous menèrent dans la caserne souterraine, les galeries, le poste de commandement, l’infirmerie, une casemate d’artillerie, …. Nous avons pu mesurer la force des charges creuses et les dégâts qu’elles ont occasionnés.

Troisième étape : la visite du Manhay History 44 Museum.

Cette longue journée se termina par la visite de ce musée d’initiative privée.

Musée qui se consacre à la Bataille des Ardennes et plus particulièrement aux unités américaines qui ont libéré le village de Manhay, en province de Luxembourg.

Plus que jamais, nous devons nous souvenir, nous devons être des passeurs de mémoire.

À l’émotion devra succéder la réflexion parce que nous devons à toutes ces victimes, non seulement le devoir de mémoire, mais nous devons aussi avec les jeunes générations, œuvrer pour que cela ne se reproduise plus.

Bien sûr, nous n’avons pas manqué de nous ressourcer autour d’une « bonne table », dans le Limbourg, «Opcanner Anker ».

Membres du comité :

René LEBRUN, Coordinateur

Maryline DANDOIS, Secrétaire

Sonia MICHAUX, Trésorière

Jules COLLE, Porte-drapeau

Françoise BENARD

Claudine DANZE

Laurent DE CLERCQ

Claudy DONOT

Jean-Pol LAMBOT

Jean-Marie LOUSBERG

Robert MILET

Philippe PAQUET

William STERCKX

Membres sympathisants :

Olivier BIARD

Jean EVARISTE

Martine HILSON

Francis LAMBERT

Denis PIERARD

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